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Rachad 4 mai 2018
Pour la première fois depuis le lancement en 2016 du concours “Regards croisés sur l’océan indien” destiné à contribuer à l’épanouissement des photographes de la région, les Comores ont abrité une des expositions itinérantes.

 

La troisième édition du concours “Regards croisés sur l’océan indien” se tiendra au mois de septembre prochain à l’île de La Réunion. Comme chaque année, depuis 2016, ce moment est attendu par les photographes de la région. Ces derniers envoient leurs productions via internet à un jury qui se réunit dans le département français de La Réunion où est née l’idée de ce concours.

Pour permettre aux artistes comoriens de prendre toute leur place, le Centre d’action socioculturelle de Mtsangani (Casm) s’est muée en vitrine. Objectif : piloter les travaux et sensibiliser les artistes sur cet évènement qui vise à valoriser particulièrement les photographes de la région. Cette association a commencé à inviter des professionnels étrangers pour venir exposer aux Comores. Entre dimanche et mardi dernier ce fut le tour d’un correspondant de l’association organisatrice du concours, Julien Catalan, qui a animé une exposition itinérante devant des photographes et artistes de la place.

Selon le directeur du Casm, Mab Elhad, l’objectif de ces séances d’échanges est de permettre aux photographes locaux de mieux comprendre les enjeux du concours. En 2017, le jeune Comorien, Ahmed Ali Mahamoud, alias Doudou y a été couronné. “Je veux faire en sorte qu’au cours de mon mandat, les artistes comoriens puissent gagner en visibilité dans le monde. Restructurer le Casm pour que les autres artistes de la région viennent exposer dans le pays. Ce sont là, les principales missions qu’on m’a confiées. Notre politique consiste à faire la promotion de nos artistes “, a-t-il précisé.

500 participants

“Les résultats commencent à se faire ressentir car non seulement le Casm a accueilli l’exposition itinérante, mais les participants ont atteint le chiffre très encourageant de cinq cent”, se réjouit le patron du Casm. Ce photographe judiciaire rêve de mettre en place une association des photographes comoriens. Mab Elhad, qui a été sélectionné pour devenir le parrain du jury de l’édition de l’année 2018, veut “continuer dans cette dynamique”. C’est ainsi qu’il prévoit et d’inviter un écrivain pour organiser un atelier sur la communication.

Pour l’heure, les dirigeants du Casm cherchent à inciter les photographes comoriens à participer à la troisième édition du concours. “Durant les dernières éditions, nous n’avions eu que deux ambassadeurs comoriens. Cette année nous voulons être présents de façon plus significative. Ce sera l’occasion pour nos photographes de découvrir plein de choses”, devait-il conclure.

Source: Abdou Moustoifa / Alwatwan