JavaScript must be enabled in order for you to see "WP Copy Data Protect" effect. However, it seems JavaScript is either disabled or not supported by your browser. To see full result of "WP Copy Data Protector", enable JavaScript by changing your browser options, then try again.
Rachad 21 août 2019
«Les taxes prélevées sur les grands-mariages ne figurent sur aucun texte», affirme le coordinateur national des préfectures Ali Mohamed Kaou. Un argument réfuté par le président de l’Association des maires de Ngazidja, Ibrahim Mbelizi. Ce dernier déclare que «la taxe imposée aux différentes localités de payer à chaque grand mariage a été adoptée par les conseillers de l’île de Ngazidja», dira-t-il. Les articles 91 et 110 de la nouvelle constitution précisent que les ressources dont peuvent bénéficier et disposer les communes sont fixées par une loi. Mais qu’en est-il de cette taxe créée par le conseil de l’île avant la disparition de celui et l’adoption de la nouvelle constitution ?

 

À Ngazidja, la taxe prélevée sur les grands-mariages suscite des polémiques dans les différentes communes. Des maires refusent de signer des documents à de personne originaires de localités qui refusent d’honorer les taxes des grands-mariages. Les citoyens lambda dénoncent «des pratiques injustes qui ne respectent aucun texte légal».
Interrogé par Al-watwan, le coordinateur national des préfectures chargé aussi des relations avec les communes, Ali Mohamed Kaou, affirme que «les taxes des grands-mariages ne figurent sur aucun texte. Toutefois, chaque personne qui veut faire son mariage doit informer la mairie et doit payer un simple droit pour avoir l’autorisation signée par le maire». Sur la question des pénalités imposées par les mairies, Ali Mohamed Kaou déclare que «c’est injuste de pénaliser un citoyen qui demande un document administratif pour la simple raison qu’il y avait des mariages au village et que le village ou celui qui fait le mariage refusait de payer une taxe. L’intéressé a le droit de porter plainte».
Una avis que ne partage pas le président de l’Association des maires de Ngazidja. Ibrahim Mbelizi s’est justifié en se basant sur un texte adopté des conseillers de l’île qui autorisait «le prélèvement d’une taxe pour chaque famille qui organise un mariage à Ngazidja».

Pour Mbelizi «la taxe imposée aux différentes localités pour chaque grand mariage a été adoptée par les conseillers de l’île de Ngazidja», a-t-il dit avant d’annoncer que «dans ma commune de Mbude Nyumamro kiblani, le conseil municipal a fixé une taxe de 50.000 francs chez l’épouse et 50.000 francs chez l’époux». Ce qui fait 100.000 francs par mariage. La mesure a-t-elle été appliquée dans toutes les communes ? Difficile de donner une réponse.
Pour la pénalité imposée à ceux qui refusent de payer, Mbelizi annonce qu’il refuse de signer les papiers des citoyens originaires des localités qui n’ont pas honoré à ce jour leurs obligations financières. Il a donné l’exemple du village de Chamle qui se «rebelle» contre sa décision. «Je ne signe pas leurs documents. Ils ont porté plainte contre moi mais ils non pas eu raison. Car c’est une taxe autorisée par conseil de l’île de Ngazidja». Les articles 91 et 110 de la nouvelle constitution précisent que les ressources dont peuvent bénéficier et disposer les communes sont fixées par une loi. Mais qu’en est-il de cette taxe créée par le conseil de l’île avant la disparition de celui et l’adoption de la nouvelle constitution ?

 

Source: Alwatwan / Chamsoudine Saïd Mhadji