JavaScript must be enabled in order for you to see "WP Copy Data Protect" effect. However, it seems JavaScript is either disabled or not supported by your browser. To see full result of "WP Copy Data Protector", enable JavaScript by changing your browser options, then try again.
Rachad 6 novembre 2020

Adinane Tanchik est né avec la musique dans les veines en 1954 à Moroni. Son père, Tanchik, était aussi un grand chanteur. Adina a commencé très tôt à s’exercer dans la culture et a décidé, malgré une formation en Comptabilité, de se consacrer à la musique. Sa première chanson sera “Ndzaya”, une chanson engagée qu’il aura composée en 1975 après l’indépendance pour, avait-il confié à Al-watwan, montrer aux Comoriens que c’est désormais contre la faim qu’il faut lutter.

De 1975 à 2017, le chanteur interprète de « Voyage à Dzaoudzi » a sillonné le monde avec son piano. En 1986, il a été lauréat du concours organisé par l’Afrique Banque. Il a aussi assisté au 19e festival du Québec, et à plusieurs autres évènements notamment au Congo Brazzaville, en Cote d’ Ivoire, en Afrique du sud, en Ouganda et fait plusieurs années au Botswana. Adina a collaboré avec plusieurs artistes comoriens notamment Boul des îles, Salim Ali Amir, Maalesh, Gam Gam, Abdallah Chihabiddine.

A son retour aux Comores, il a fait le choix de rester proche de son public et d’animer les karaokés dans les grands restaurants de la capitale. En quarante ans de carrière, ce père de quatre enfants dont trois garçons (Nasser, Idrisse et Assad) et une fille (Maïssam) est l’auteur de sept albums et plus d’une centaine de chansons. Repose en paix l’artiste.

Source Alwatwan /AAH