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Rachad 15 septembre 2022

a décision fait suite aux altercations, le 8 septembre dernier, entre des jeunes et des agents des forces de l’ordre au quartier de Madjadju, au sud de Moroni. “Nous devons tout faire pour gérer les problèmes fonciers et éviter des troubles inutiles dans la capitale”, a souligné Abdoulfatah Said Mohamed. La mesure consiste à identifier “les vrais problèmes” à l’origine de ces malentendus entre les occupants des terrains et les propriétaires. “Ceci est une mesure à prendre pour le bien des détenteurs de terrains et ceux qui les occupent”, a-t-il soutenu.

Le maire de Moroni a réuni, mardi 13 septembre au Foyer des femmes de Moroni, des jeunes et des cadres de la capitale pour annoncer la mise en place d’un comité spécial placé sous son autorité et qui aura comme mission de recenser “tous les cas” des problèmes fonciers de la capitale.

Les incidents du 8 septembre au quartier Madjadju

La décision fait suite aux altercations, le 8 septembre dernier, entre jeunes et des agents des forces de l’ordre au quartier de Madjadju, au sud de Moroni. “Nous devons tout faire pour gérer les problèmes fonciers et éviter des troubles inutiles dans la capitale”, a souligné Abdoulfatah Said Mohamed.À l’entendre, la mesure consiste à identifier “les vrais problèmes” à l’origine de ces malentendus entre les occupants des terrains et les propriétaires. “Ceci est une mesure à prendre pour le bien des détenteurs de terrains et ceux qui les occupent”, a-t-il soutenu. Pour lui, “une telle décision permettra d’éviter que la situation ne devienne incontrôlable”. La commission doit travailler en partenariat avec la mairie. Elle aura comme objectif de s’occuper des problèmes fonciers. “Nous devons créer cette commission. Et nous avons besoin de spécialistes, de juristes, des juges ou des avocats, du tribunal en général pour nous soutenir sinon la situation va dégénérer”, a-t-il prévenu.

“Mettre en place des taxes foncières”

Le maire de Moroni n’a pas oublié d’évoquer l’incident du 8 septembre à Madjadju et se félicite de l’attitude affichée par les protestataires quelques jours après les incidents. “Ils nous ont présentés leurs excuses. Et cela est réconfortant. Je les félicite. Maintenant, il ne tient qu’à nous de mettre des dispositifs pour éviter que la situation ne s’embrase”, a précisé Abdoulfatah Said Mohamed. “Des excuses acceptées par tout le monde mais il ne faut pas relâcher nos efforts et cette commission semble être une très bonne idée, reste maintenant à trouver des volontaires compétents en la matière” explique Ziad Abdou, interrogé en aparté, selon qui la mairie devrait s’y mettre à fond pour mettre un terme à ces incidents à répétition.Une situation inquiétante pour ceux qui possèdent les lopins de terres, qu’ils vivent aux Comores où à l’étranger.
À ce sujet, il eut quelques interventions, notamment celle de Said Bacar Nourdine qui se dit “soucieux de ses terrains et ceux des autres”.


Ce propriétaire foncier reconnait la complexité du problème de terrains dans la capitale. “Certains ont hérité de ces terrains, d’autres en ont acheté. Pour nous qui vivont à l’étranger, nous sommes particulièrement dans une position délicate car nous pouvons revenir au pays et qu’on nous dise que ces terrains ne nous appartiennent pas”, s’est-il inquiété.Selon lui, il est nécessaire “de mettre en place des taxes foncières et rédiger des documents consolidant la possession de nos terrains sinon chacun se fera prendre son bien et cela n’est rien d’autre que de l’expropriation” a-t-il conseillé.

Source : Alwatwan / Par Saleh Mohamed Soilihi, stagiaire