
75 hectares de mangroves ont déjà disparu à Ngazidja.
À Moroni, la mangrove de la capitale, qui s’étendait sur 5 hectares avant 1940, ne couvre aujourd’hui plus qu’un fragment de moins d’un hectare, menacé de disparaître à son tour.
Au lieu de remplir son rôle essentiel – protéger contre l’érosion et les inondations, filtrer naturellement l’eau et agir comme puits de carbone face au changement climatique – ce précieux écosystème, situé à proximité d’un complexe sportif et d’un établissement scolaire, s’est transformé en dépotoir sauvage. Il est désormais cerné de sources de pollution : sociétés de goudron, cimenteries et centrale thermique. Pourtant, les experts sont unanimes : il n’est pas encore trop tard pour sauver cette mangrove, véritable purificateur d’air et rempart écologique pour la capitale.
Source :Al-watwan
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