Suite à la levée des restrictions annoncées par le chef de l’État Azali Assoumani, la mairie de Moroni en a pris acte et compte mettre en pratique certaines dispositions, pour veiller au suivi et au respect des mesures barrières et des règles d’hygiène dans les différentes cérémonies et activités. Ainsi, une amende de 500 000 francs sera infligée à l’organisateur pour non-respect des mesures.
La mairie de Moroni a convié les médias ce samedi dans ses locaux pour dévoiler certaines mesures visant à faire les annonces du chef de l’Etat Azali Assoumani. En parfait accord avec le ministère de l’Intérieur, mais aussi celui de la Santé, le président de la République a annoncé à la population le 21 décembre une levée des restrictions sur les activités socio-économiques, culturelles, économiques et sportives. Ainsi, dans le respect des règles d’hygiène et des mesures barrières, il a autorisé, entres autres, les cérémonies religieuses, la célébration des mariages, les activités sportives et l’accès aux plages et aux transports en commun.
Compte-tenu de l’évolution de la maladie au niveau mondial et
l’inquiétude qui règne ces temps-ci sur l’île de Mwali avec plus de
trente cas recensés en une semaine (lire en haut), la mairie
de Moroni appelle à la vigilance. “Veiller au respect des mesures
barrières avec l’utilisation du gel hydraulique et le port des masques
dans les festivités doit être la priorité de chaque mairie des
différentes communes”, a insisté Bahaoudine Saïd Abdallah, conseiller
spécial du maire et chargé des affaires islamiques à la Mairie
de Moroni, avant de préciser que “quiconque désire organiser des
festivités et rassembler un maximum de gens, doit d’abord se présenter à
la mairie de sa commune et retirer une fiche d’ autorisation, prendre
les mesures nécessaires, c’est-à-dire prévoir des masques pour les
invités, sous peine d’une lourde amende de 500 000 francs comoriens”.
Pour ce qui est de l’autorisation de la mairie, il s’agit d’un
“document entièrement gratuit”, à retirer et à remplir, selon Maoulida
Ben Housseine, secrétaire général de la mairie de Moroni. De son côté,
Bahaoudine Saïd Abdallah, a souligné que l’argent collecté sera ensuite
reversé à la mairie. Mais pour sa gestion, il a avoué que rien n’a été
prévu pour le moment.
“J’espère d’abord qu’on n’aura pas à récolter d’amende, car cela voudra dire que tout le monde a respecté ce qui a été mis en place”, a-t-il déclaré. Sur la question des autres cérémonies notamment les enterrements, les rassemblements dans les mosquées etc., le conseiller spécial de la mairie a déclaré : “nous n’avons pas encore reçu de nouvelles instructions sur ces cas, mais vous savez qu’on ne peut pas prévoir la mort. Donc, les gens peuvent participer aux enterrements, mais pour ce qui est des tahtima et les autres rassemblements exigeant un nombre de personnes, dans ce cas, une autorisation sera exigée”.
Source : Yahya Zakaria /Alwatwan
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