
Il repart avec un matériel photographique d’une valeur de cent cinquante mille francs
Après les phases régionales du concours photo initié par les
Alliances françaises de Moroni, Mutsamudu et Fomboni, le candidat issu
de Mwali, Abdou Bacar Arkam, remporte le Prix national devant le
candidat de Ndzuani, Naslan Nafioun, et celui de Ngazidja, Fakridine
Abdallah qui s’est hissé en deuxième position.
Dans ce concours, il
était question de photographier des éléments du patrimoine comorien.
Chacun des prétendants devaient réaliser cinq photos qui ont fini sur
les cimaises de l’Afm de Moroni pour une exposition visible jusqu’au 9
mars.
Les trois photographes ont, toutefois, du chemin à faire si l’on
en juge par les imperfections – difficultés de cadrage, de luminosité ou
encore les redondances dans les prises – constatées dans leurs clichés.
C’est ainsi qu’alors que le patrimoine comorien soit à la fois si riche
et divers, les trois photographes ont tourné leur viseur sur des
éléments déjà photographiés à plusieurs reprises telles que la mosquée
de vendredi dite Aswili de Moroni, les habits traditionnels ou encore la
grande mosquée de Domoni ya Ndzuani.
«Je n’ai pas gagné le prix mais je pense avoir gagné le cœur du
public. Des personnes veulent acheter mes photos et on m’a même proposé
un travail sur un magazine photo. Le jury de Ngazidja a estimé que mes
photos ont une identité et une signature qui m’est propre. Je tiens à
féliciter le gagnant. Dans tous les cas, c’est le patrimoine comorien
qui gagne», a déclaré Fakridine Abdallah Ali Ben Gigi.
«Ce n’est pas toujours évident!»
Le gagnant, Abdou Bacar Arkam, repart avec un matériel photographique d’une valeur de cent cinquante mille francs. Selon la directrice de l’Afm, ce matériel va aider le jeune dans sa carrière.Il y a de la qualité et du talent, seulement, il y a beaucoup de photos sur lesquelles nous avons décelé des imperfections que nous avons, évidemment, prises en compte. Des photos présentent de la monotonie et manquent d’originalité, d’autres sont faites d’une manière hâtive et dénotent des difficultés de cadrage. Le travail n’était pas aisé. Je tiens toutefois à encourager tous les candidats comme l’a fait tout le monde»,
a conclu le juré, Mab Elhad.
Source: Mahdawi Ben Ali / Alwatwan
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