Cheikh Mc, Salim Ali Amir, Fahid le Bled’art, Nasma Ali et Mouba’X proposent une chanson
Comme pour la majorité des problèmes qui touchent la société
comorienne, des artistes comoriens s’impliquent dans la bataille contre
la nouvelle épidémie de choléra qui sévit depuis le 2 février dernier.
Cette fois-ci ce sont Cheikh Mc, Salim Ali Amir, Fahid le Bled’art,
Nasma Ali et Mouba’X qui mettent leur voix à contribution dans une œuvre
collectiveDans son premier couplet, Mouba’x rappelle les dangers de
cette maladie qui avait déjà fait des ravages aux Comores en 1973 et en
1996. Il appelle la population à prendre les précautions nécessaire pour
l’endiguer. Pour lui, la meilleure des remèdes n’est rien d’autre que
la propreté et l’hygiène.
«Hosa ndro emihono / Ha madji na sabuni /
Raha wedja piha, wedja andisa ulisa emwana / Hosa ndro emihono / Ha
madji na sabuni / Raha wedja piha, wedja andisa hula. Narilamhe / Riwane
n’echoléra, Yitsirishinde / Ho malahoni urahafu wuke ndo handa (…)
Rikadimiye wutsieneye, Wuwade worikisha», chantent en refrain Salim Ali
Amir et Fahid Le Bled’art.
En quatre minutes, les cinq artistes ont mis en lumière les
causes et les solutions contre le dangereux virus qui ne semble pas,
pour l’heure, inquiéter plus que ça, la population malgré.Pour sa part,
Nasma Ali rappelle que cette maladie passe généralement par l’eau et les
aliments non protégés. Elle appelle à laver les aliments à manger cru
et surtout manger chaud. «Ucanfu utsike adjali mwaho, Utsitrie adjalini
zearhami zaho/ Ishilia izo ematwabibu warambiao / Ntso riwane nuwo
riwuhezize baho / Showo dayima, Wulemevu na ndrapviha / Haraka uhondre
ematwabibu, uzihirilwa / Para, para wewona zipvara /Shemeza, shemeza
utsike mhara / Rumiza ematwabibu wahutraze madhwara / Para e 17 17
wahutraze hasara», a expliqué Cheikh Mc et Salim Ali Amir dans des
couplets complémentaires.
«Urahafu emahala piya»
Pour lutter contre cette infection diarrhéique aiguë provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par le bacille dit vibrio cholerae, il faut avant tout veiller à ce que les maisons soient propres surtout aux toilettes et à la cuisine. «Wurahafu emihono, Isho uliliao nisho unoleao / Wuhifadhwi n’owana. Narilamhe / Riwane ne choléra, Yitsirishind / Homalahoni urahafu wuke ndo handa / Nari hifadhwihe hadhari rezirenga, Rikadimiye wutsi yeneye, Wuwade worikisha», précise, enfin, Fahid Le Bled’art.
Source: Mahdawi Ben Ali / Alwatwan
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